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ostentatoire [ ɔstɑ̃tatwar ] adj.• 1903; h. 1527; du lat. ostendere « montrer »♦ Littér. Qui témoigne de l'ostentation, qui est fait, montré avec ostentation. Charité ostentatoire. Témoignage, démonstration ostentatoire d'amitié. ⊗ CONTR. 1. Discret.
● ostentatoire adjectif Qui révèle de l'ostentation : Un luxe ostentatoire. ● ostentatoire (expressions) adjectif Consommations ostentatoires, celles qui expriment la satisfaction non pas de besoins de base, mais d'un désir de standing et d'une volonté de paraître. ● ostentatoire (synonymes) adjectif Qui révèle de l' ostentationContraires :- discret- humble- modeste- réservéostentatoireadj. Qui témoigne de l'ostentation.⇒OSTENTATOIRE, adj.Anton. de discret.A. —[En parlant d'un inanimé] Qui révèle de l'ostentation.1. concr. Synon. de tapageur, voyant. Luxe ostentatoire:• 1. [Les carrosses de la seconde moitié du XVIIe siècle] étaient d'énormes et lourdes machines qui exigeaient tout un équipage de chevaux et de valets, et bien des gens, les jeunes par exemple, préféraient user d'un véhicule moins encombrant et plus maniable, sinon moins ostentatoire.P. ROUSSEAU, Hist. transp., 1961, p.176.— [P. méton.] Je ne parle pas (...) de ces spéculateurs-amateurs dont le goût ostentatoire recouvre simplement la passion du lucre (BAUDEL., Curios. esthét., 1867, p.364).2. abstr. Modestie ostentatoire. Albert Decaris, grand-prix de Rome de gravure en 1919, spécialiste du burin pur et de la taille unique, à la virtuosité un peu ostentatoire (DACIER 1944, p.136). Chez Mrs Ferguson, l'austérité s'alliait à une certaine aisance très légèrement ostentatoire (GREEN, Moïra, 1950, p.144). V. montre1 A ex. de Goncourt:• 2. Richard rassemblait des disciples qu'il appelait ses amis, car il faisait, de la terminologie affective, un usage ostentatoire, parfois mêlé de raillerie.DUHAMEL, Cécile, 1938, p.58.— Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Les vraies vertus répugnent à l'ostentatoire (GIDE, Journal, 1932, p.1124).B. —[En parlant d'une pers.] Rare. Qui agit avec ostentation. Édité chez Charpentier, puis chez Fasquelle, également généreux, (...) [Mendès] leur demandait sans cesse des avances, étant dépensier et ostentatoire (L. DAUDET, Qd vivait mon père, 1940, p.81).REM. Ostentatoirement, adv., synon. rare et littér. de ostensiblement (v. ce mot B 1). [Il avait] ostentatoirement ouvert devant [lui] (...) un livre figurant la seule concession qu'il daignât faire à l'idée d'étude (MONTESQUIOU, Mém., t.2, 1921, p.43).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1527 (JEAN BOUCHET, Mém. de la Trémoille, f° L 6 v°); de nouv. 1867 (BAUDEL., loc. cit.). Dér. sav. de ostentatum, v. ostentateur; suff. -oire. Fréq. abs. littér.:33.ostentatoire [ɔstɑ̃tatwaʀ] adj.ÉTYM. 1903; attestation isolée, 1527; dér. sav. du lat. ostentatum, supin de l'intensif de ostendere (→ Ostensible), ostentare « présenter avec insistance », et -oire.❖♦ Qui témoigne de l'ostentation, qui est fait, montré avec ostentation. ⇒ Ostentateur. || Luxe, charité ostentatoire. || Témoignage, démonstration ostentatoire d'amitié.0 C'était réagir louablement contre la surcharge inutile du luxe ostentatoire.René Huyghe, Dialogue avec le visible, p. 38.❖CONTR. Discret.
Encyclopédie Universelle. 2012.
